http://liberalisme-democraties-debat-public.com/article.php3?id_article=26

.............................................Mon commentaire aprés la lecture de cette article

Ce commentaire résume  ce que j'ai compris de l'article.Attention ceci est une analyse purement subjective. ;)

Pour forger l'opinion des masses disons "non-intellectuelles",

(1) Il a été defini que l'homme urbain confronté à toute sorte de stimuli appelé "information"
(qui lui ont montré des endroits innacessibles par sa propre personne) , a tendance à y apporter plus de crédit qu'a sn environnemlent (interactif) proche (familles, amis)

"le citoyen américain ne se forge plus ses opinions dans son environnement interpersonnel, dans les groupes de proximité (comme la famille, le quartier, les relations de travail). Il s’est isolé dans un cocon urbain qui le conduit à emprunter des opinions, des savoirs, des informations..."

(2)  Dés lors ce public, reticent aux grands debats intellectuels (sur la semantique et ses implication par ex.), doit tou de même avoir une opinion

tout est je pense dans l'image du journaliste, le journaliste jouit encore aujourdh'ui dne image positive (puisque contrairemtn au marchand il n'a rien a nous vendre)
le journaliste nous a fait apprendre quelque chose que l'on ne savait pas (et  c'est avec cette information que l'on a pu ensuite briller en société croyant avoir une opinion bie argumentée).
Bref, le journaliste est comme une personne de confiance , un indic, qui nous "explique" avec des mots simples les grands enjeux de notre monde complexe

De ce fait, il existe une technique de persuaution qui s'appelle le "conditionnement évaluatif"
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EXEMPLE 1

La seconde idée est qu’il existe des processus de connaissance qui ne passent pas par la délibération personnelle, dont nous n’avons pas conscience et que nous ne contrôlons pour ainsi dire pas. Je voudrais pour me faire comprendre vous donner un exemple très simple. Imaginez que je vous demande de lire attentivement une liste de mots dans laquelle il y ait le mot aventureux. Imaginez aussi que les concepts que vous utilisez pour comprendre le monde s’organisent en « piles », en quelque sorte les uns sur les autres. Le mot aventureux, parce que vous venez de le lire et de le comprendre (disons : de le traiter), passe au-dessus de la pile dans laquelle il se trouve, mais évidemment vous n’en savez rien. On se quitte, vous rencontrez une vague relation, Serge, que vous n’avez plus vu depuis des années. Il vous dit qu’il envisage de reprendre l’alpinisme qu’il a négligé depuis 15 ans et de faire en solitaire et en hivernale, pour se remettre en forme, la face nord de l’Eiger. Vous pourriez vous dire : il est fou, il est inconscient... Mais vous avez plus de chances de penser que Serge est quelqu’un d’aventureux. Pourquoi ? Parce qu’habituellement, pour trouver un concept qui permet de comprendre le monde, on commence par le haut des piles de concepts que nous avons dans notre tête. Or, aventureux vient de passer vers le haut de la pile. Et du coup, Serge risque de vous apparaître comme un gars formidable, ce qui n’aurait pas été le cas si vous l’aviez trouvé fou ou inconscient. Je peux affirmer ceci parce qu’à d’autres, la liste n’aura pas contenu le mot aventureux mais le mot inconscient. Et que je peux comparer l’effet des deux listes sur la perception de Serge. On appelle cela expérimenter.Voilà un processus, c’est le processus dit d’amorçage, qui a fait l’objet de centaines de recherches et de publications. Les personnes informées, qui ont lu ces publications, n’en contestent pas la réalité. C’est un processus assez simple (je conviens que ma présentation est un peu rustique !) qui s’est déroulé « dans votre tête » sans que vous en ayez conscience et que vous puissiez le contrôler. La présentation d’un mot, d’un concept, rend plus probable l’utilisation de ce concept par la suite.
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EXEMPLE 2


Cinquante ans, au moins, de recherches. Dans les premières, durant les années 50, on présentait aux étudiants engagés dans la recherche, à l’écran, des sortes de cartes de visite portant un prénom, disons Tom ou Jim. Le fond de la carte de visite était fait de mots entrelacés auxquels les étudiants ne faisaient d’ailleurs pas attention : ils ne s’en souvenaient plus lorsqu’on les leur demandait. Ils devaient en effet simplement lire le prénom et se souvenir de ce prénom. Dans un cas, disons pour Tom, ces mots entrelacés étaient des mots très peu agréables (accident, cadavre, guerre...), dans un autre cas, donc pour Jim, c’était des mots évoquant des choses particulièrement réjouissantes (fête, cadeau, amour...). Lorsqu’ils quittaient la salle, les étudiants étaient confrontés à un inconnu. Ils trouvaient cet inconnu plutôt antipathique lorsqu’il disait s’appeler Tom, et plutôt sympathique lorsqu’il disait s’appeler Jim. Voilà un beau conditionnement évaluatif : dans le contexte de présentation d’un mot, ou d’un objet, ou d’un concept...







Les journalistes évoquent pendant des années et chaque fois qu’ils le peuvent en faisant un grand sourire et en prenant un air réjoui (« ce qui prouve - air réjoui - qu’il nous faudrait plus d’Europe !). Un concept (ou un personnage) X qu’ils prononcent en mettant du dynamisme dans l’intonation. Pensez au contraire à un concept (ou un personnage) Y (concept à décrédibiliser : fonctionnaires, corporatismes, revendication) que les journalistes évoquent pendant des années et chaque fois qu’ils le peuvent en faisant une moue assez dégoûtée et en prenant un air plutôt catastrophé.

Voila donc le processus pseudo-insconscient  d'influence des masses "non-intellectuelles".

Le principe est e même pour la famille.Lorsqu'une pratique a "mauvaise presse" au sein du foyer familial
les expressions ou allusions de nos parents (êtres sages et informés par leur expériences) nous le font sentir tout de suite
et on sait que ce n'est pas bien mais sans vraiment le définir .... .

Le processus est le même, dans tout ce que peut paraître léger et futile à la télévision.